Reimagining the imminent:
Caring for the Ordinary
2025

Reimagining the imminent : Carring for the ordinary
Exposition "Time Space Existence" à la Biennale de Venise 2025 au Palazzo Bembo
motion design : Esteban Coll Valls
1. Habiter les risques
Habiter les risques signifie notamment comprendre l'importance des sols et de leur mécanisme de fabrication, d'enrichissement et de dégradation. Le sol est fondamental pour la production de biomasse, pour les écosystèmes et pour l'autonomie alimentaire des sociétés humaines. Prendre conscience qu'il faut près de 1000 ans pour constituer 2cm de terre arable revient à intégrer l'impérieuse nécessité de sa préservation.
L'effet délétère des feux de forêts, de la montée des eaux et des sècheresses constitue une menace existentielle, aujourd'hui amplifié par les activités humaines, qu'il s'agisse de la déforestation industrialisée, de l'assèchement des marais des excès de l'agriculture intensive.
2. Multiplier la vie
La transformation irréversible de terres naturelles, agricoles ou forestières en surfaces construites ou imperméabilisées engendrées par l’artificialisation des sols a un impact majeur sur l’effondrement du vivant. Ce phénomène vient ainsi amplifier les effets de la crise écologique actuelle, notamment par la destruction directe des habitats des humains et non humains, par la fragmentation des milieux naturels et par la perturbation des cycles du sol et de l’eau.
3. Valoriser les territoires par les ressources
L’approche que nous mettons en oeuvre oppose deux formes de mobilités :
La mobilité physique inclut le déplacement des matières, des ressources, des humains et des non-humains. Sur ce sujet, le modèle dominant des temps modernes est celui du « village mondialisé », qui induit une mobilité des ressources sur une échelle globale. Dès lors, l’aménagement des territoires se décorrèle des ressources qu’il produit par lui-même.
+. Mise en projets
Les trois projets présentés ici ont tous été récompensés dans le cadre du concours international Europan. Ils présentent une application concrète de résolution architecturale et urbaine aux crises climatiques et sociales à l’échelle d’un quartier donné. Ces nouvelles architectures jouent ainsi le rôle de moteur : elles sont sources d’innovation, de cohésion économique et sociale et se veulent au service des communs. L’approche réinterroge et rouvre les imaginaires en sortant des vaines oppositions entre global et local, spécifique et générique, artificiel et naturel.




























